Du XIe au XVIe siècle

L'époque féodale

Elle annonce l'émergence des seigneuries (honor) avec une organisation du territoire qui repose sur une unité plus petite que la vicairie.
Des fermes plus ou moins isolées -la domus- appartenant à un propriétaire mais travaillées par un fermier, se multiplient sur le sol de la villa. Le mas possède une zone d'exploitation bien délimitée.

Au XIè siècle, Cos, ancien castellum, devient chef-lieu de la seigneurie de l'Honor de Cos, juridiction sur laquelle figuraient les paroisse d'Ardus, de Loubéjac, Belpech, Léribosc, Aussac et Cos.
Un village castral, peut-être créé avant le XIIè siècle, est attesté non loin de l'actuel hameau, peut être sur le plateau mais la présence de neuf coseigneurs sur Cos, rendit le droit de justice très confus.

Entre le XIIè siècle et la fin du Moyen-Age

Aymeri de Cos, Arnaud Gausbert, Maurin de Cos, son frère, Bernard de Cos figurent parmi les noms des seigneurs de Cos les plus connus. Cependant, c'est en 1347 que les coseigneurs de Cos et les consuls de Montauban tombèrent d'accord sur les limites de leurs juridictions respectives.

On assite avant même le XIIè siècle à un regroupement de populations à proximité des châteaux (villages castraux) comme à Cos ou à Lamothe (Ardus) par exemple, en périphérie immédiate d'édifices religieux (Sainte-Raffine, Ardus), sans pouvoir en trouver aujourd'hui des vestiges significatifs. Hormis l'omniprésente (et perceptible du premier coup d'oeil), motte dominant le hameau actuel de Cos, aucune trace d'église primitive non plus; celle de Sainte-Raffine, bien que détruite au XVIIè siècle, reste une exception qui peut être localisée.

Quant à l'habitat dispersé: ayant perduré tout au long du Moyen-Age (jusqu'à nos jours), il n'a pas généré non plus, de traces significaitves de ce passé , tellement méconnu.